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L'injection de dépendances est un patron de conception que tout bon développeur qui fait de la programmation orientée objet, en PHP ou avec tout autre langage, devrait mettre en œuvre.

Pour rappel, il consiste à ne pas instancier d'objet dans le code des classes lors de la conception de ces dernières, mais à les injecter lors de exécution du code dans les instances de classes, soit à l'aide d'un passage par argument sur la méthode appelée, soit à l'aide d'une méthode dédiée.

Ainsi, le découplage entre les classes est augmenté, et le code est alors plus modulaire et réutilisable.

De plus, l'injection de dépendances facilite l'écriture des tests unitaires puisqu'elle permet de bouchonner facilement à l'aide de mock.

Pour autant, sa mise en œuvre n'est pas toujours forcément aisée.

C'est maintenant au tour de Mathieu ROBIN de nous expliquer pourquoi il va switcher de PHP à un autre langage.

J'ai bien écrit il va, car il n'a pas encore fait le grand saut, même si comme vous allez le découvrir, cela ne va pas tarder.

Et pour une fois, PHP n'est pas abandonné au profit de Python ou Ruby.

Je précise immédiatement que cette interview n'apporte rien de neuf au débat PHP vs le reste du monde techniquement parlant, car je sais qu'il y a des gens qui ne manqueront pas de me le faire remarquer.

Pour autant, je pense que la récurrence des arguments est significative, et cela même si cela fait grincer des dents, d'autant que les profils sont relativement différents.

De plus, la problématique relative au fait d'être un développeur PHP sur le marché de l'emploi est effleurée, chose qui n'avait pas encore été faite dans les interviews précédentes et que j'espère creuser dans une prochaine interview.

Voici maintenant l'interview de notre second switcher, Damien Mathieu, aka dmathieu sur Twitter et le canal irc #openweb, où j'ai fais sa connaissance il y a maintenant quelques années.

Il n'est pas passé de PHP à Python, comme à Olivier Meunier, mais à Ruby, pour des raisons qu'il vous expliquera lui-même dans ce qui suit.

Je rappelle encore une fois, à toutes fins utiles, que le but de cette série d'interviews n'est pas de faire une comparaison entre PHP et d'autres langages, cette comparaison n'ayant pas de sens, chaque langage ayant ses forces et ses faiblesses.

Le but est bel et bien de définir ce qui a poussé des développeurs professionnels, souvent talentueux, et qui sont même pour certains des références de la communauté PHP française, à changer de langage, parfois partiellement, souvent totalement.

Comme précédemment annoncé, voici la première interview d'une série sur les switchers.

Tout comme il y a des personnes qui ont abandonné le PC pour le Mac, il y a en effet des développeurs qui ont abandonné PHP pour un autre langage.

Est-ce un effet de mode ?

PHP est-il le problème ?

Les outsiders sont-ils meilleurs ?

Il m'a paru intéressant de tenter d'avoir des réponses honnêtes à ces questions, sans tomber dans le troll et les affirmations gratuites.

J'ai donc posé mes questions à une série de développeurs qui ont franchis le pas, et c'est donc Olivier Meunier qui ouvre le bal.

Je le connais depuis longtemps, vu qu'il est était l'un des développeurs incontournables de la communauté PHP française, et que nous avons une vision des choses similaires.

Nous sommes entré en contact pour la première fois en 2004 ou 2005, le jour ou je lui ai proposé un patch qui bouchait une faille de sécurité relativement importante de Dotclear, et depuis, même si nous n'avons plus été en contact direct jusqu'à récemment, j'ai suivis son parcours.

Pour dire la vérité, je lui avais proposé de l'interviewer dans le cadre de ma série L'avenir de PHP vu par ..., mais il a eu l'honnêteté de me répondre qu'il ne se sentait plus concerné par PHP, et qu'il était peut être plus intéressant de l'interroger sur ce désintérêt qu'au sujet de l'avenir du langage.

Il est donc à l'origine de cette nouvelle série, et je l'en remercie, tout comme je le remercie d'avoir répondu à mes questions.

Hier, j'ai été confronté à un problème intéressant dans le cadre d'Atoum, mon framework de tests unitaires spécifique à PHP 5.3.

En effet, je suis en train de développer une barre de progression permettant de visualiser l'avancement des tests au cours de leur exécution en ligne de commande.

Évidement, le code correspondant est testé unitairement à l'aide d'Atoum, en suivant la méthode TDD.

Et tout a parfaitement fonctionné jusqu'à ce que je fasse des assertions sur des chaînes de caractères contenant des caractères de contrôle.

Pour la deuxième année consécutive, l'une de mes propositions de conférence pour le forum PHP 2010 qui aura lieu à Paris les 9 et 10 novembre 2010 à la Cité des Sciences et de l'Industrie a été retenue.

Comme annoncé, c'est donc Éric Daspet qui clôture cette série d'interview, en nous faisant partagé sa vision de l'avenir de PHP.

Comme beaucoup de ceux que j'ai interviewé précédemment, j'ai fais la connaissance d'Éric via openweb, et au fil du temps et de nos échanges virtuels et réels, il est devenu pour moi une référence en terme de savoir-être et de savoir-faire, car il est extrêmement compétent techniquement, tout en aillant un soucis de l'Humain très prononcé.

Il me semblait donc logique que ce soit lui qui ait le mot de la fin.