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Lorsque j’ai recommencé ce cycle d’interviews au sujet de l’avenir de PHP, mon objectif principal était de confronter la vision qu’avaient mes interviewés en 2010 avec celle qu’ils ont aujourd’hui.

Cependant, ce n’était pas le seul, et je souhaitais également avoir l’avis de nouvelle personne afin d’élargir un peu le débat.

C’est la raison pour laquelle je publie donc aujourd’hui l’interview de Perrick Penet-Avez, car son expérience fait que le regard qu’il porte sur le langage est à mon sens très différent de celui que pourrait avoir un informaticien pur jus.

En effet, Perrick est à la base un mathématicien et il est également le créateur et le patron de sa société d’édition de logiciel No Parking, en plus d’être l’un de mes ex-patrons, un agiliste, un ex-président de l’AFUP, un libriste convaincu et un fervent évangéliste des tests logiciel.

Nous sommes donc assez loin du profil classique du développeur PHP et en l’interrogeant, j’espérais donc avoir un retour très différent de ceux que j’ai pu déjà obtenir.

Et comme vous allez pouvoir le constater, je n’ai pas été déçu, même si sur certains points, ses idées rejoignent celles des autres.

Voici la deuxième interview de ce second cycle d’interviews au sujet de l’avenir de PHP.

Aujourd’hui, c’est donc Mathieu Robin qui prend la parole puisqu’il m’a fait le plaisir de répondre à mes questions une nouvelle fois, et je l’en remercie.

Je ne sais plus exactement dans quelle circonstance j’ai fait sa connaissance, mais à l’époque, il m’avait semblé un garçon intéressant et la chronique qu’il publie maintenant depuis quelques années à propos de jQuery ainsi que nos échanges épisodiques aussi bien sur Internet que dans la vraie vie n’ont fait que confirmer ma première impression.

À l’époque de sa première interview, Mathieu était encore un apprenti, mais depuis, il est rentré de plain-pied dans la vie active et cela a fait forcément évoluer la vision qu’il a de son métier en général et de PHP en particulier.

Hier, j’ai demandé via twitter aux auteurs de ce billet les sources qui leur ont permis d’affirmer que le salaire d’un développeur de 30 ans est de 100 k€ aux États-Unis.

À la suite de cela, j’ai reçu une pléthore de témoignages individuels bien souvent indirects m’indiquant qu’effectivement des offres d’emploi avec ce niveau de rémunération existaient, ou que untel ou untel gagnait effectivement cette rémunération chez Google, Apple ou Microsoft.

Et si je remercie tous ceux qui m’ont répondu, je suis cependant au regret de leur dire que ce n’était pas ce genre d’information qui m’intéressait.

Aujourd'hui, au cours d'une discussion avec deux de mes collègues : Moi : Les tests, ce n'est pas comme les capotes, il faut mettre plusieurs couches pour être bien. Collègue 1 : Sauf que contrairement aux tests, sans capote, c'est meilleur ! Collègue 2 : Et en plus, ça sort plus vite !  […]

Il y a trois ans, j’ai interviewé plusieurs personnes à propos de l’avenir de PHP, à la suite de l’abandon du développement de sa sixième version.

Il y avait parmi ces personnes aussi bien des inconnus que des gens faisant figure de référence dans la communauté des développeurs PHP, ou alors avec peu expérience ou au contraire très expérimentés.

Et si j’en connais certains très bien pour les croiser régulièrement au cours des diverses conférences auxquelles je participe ou via des échanges virtuels, d’autres étaient et sont toujours de parfaits inconnus avec lequel je n’ai plus échangé depuis cette époque.

Bref, j’avais tenté de réunir un panel d’utilisateurs du langage le plus représentatif possible afin d’avoir une idée la plus précise possible de la façon dont était perçue PHP par ses utilisateurs à l’époque.