mageekblog

Je te veux.

Tout de suite.

Là, maintenant.

Oui, toi, là, le geek au fond à gauche avec le teint blafard parce qu'il a le visage illuminé en permanence par le rétro-éclairage de son ordinateur portable, c'est bien toi que je veux, et pas la jolie blonde à ta droite, et non, ne te méprends pas, ce n'est pas du tout sexuel, même si ma proposition sera je l'espère sexy à tes yeux.

Quoi ? Tu ne peux pas m'intéresser parce que justement tu es un geek ?

Au contraire mon ami, c'est justement cela qui m'intéresse car c'est une offre d'emploi pour un geek que je propose.

À la demande générale, voici aujourd'hui le troisième épisode de l'audit technique que j'ai mené chez mon employeur pour résoudre un problème de performance important survenu suite à une montée en version des sites de e-commerce et d'administration de l'un de nos principaux clients.

Pour ceux qui n'aurait pas suivis l'histoire depuis son commencement, le contexte de l'audit est décrit plus en détail dans les deux épisodes précédents.

Nous nous étions donc quittés précédemment alors que j'étais parvenu à déterminer juste avant de partir du bureau que les mauvaises performances étaient induites par le fait que les requêtes AJAX du site de e-commerce semblait d'après Firebug être traitées de manière séquentielle et non parallèlement par le serveur et qu'en conséquence, l'origine du problème devait être un verrou exclusif posé sur une ressource partagée entre les scripts PHP.

La semaine dernière, une montée en version a été effectuée par mon équipe de développement pour l'un de nos plus importants clients.

Une partie du code utilisé lors de cette mise à jour était déjà en production chez plusieurs de nos autres clients et ne posait absolument aucun problème.

Nous étions donc relativement confiant, d'autant qu'une phase de recette avait été réalisée par plusieurs personnes, dont le client.

Pourtant, quasiment après la mise à jour, nous avons constaté une baisse des performances très significatives qui a eu un impact tout aussi rapide sur le chiffre d'affaire réalisé par notre client via Internet.

En effet, plus un seul euro ne rentrait dans les caisses, le tunnel de conversion si cher aux experts en commerce électronique étant bien trop long pour pouvoir obtenir un taux de conversion acceptable.

Au cours des trois jours qui ont suivi, nous avons donc effectué un audit technique de la solution logicielle mise en place afin de localiser et résoudre le problème.

Ce sont donc les chroniques de ces trois jours que je vous propose de partager à travers une série de billet qui paraitront régulièrement dans les jours à venir et dont voici le premier exemplaire.