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Voici enfin la conclusion de ce cycle relatif à un audit technique que j’ai effectué à la suite d’une brutale dégradation des performances après une montée en version des sites de e-commerce et d’administration de l’un de nos principaux clients.

J’ai expliqué dans mon précédent billet sur le sujet la cause technique de cette baisse des performances et j’avais conclu en annonçant mon autocritique, que voici donc maintenant.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi la totalité du cycle ou qui en ont perdu le fil à cause du temps que j’ai mis à publier cette conclusion, j’ai résolu un problème qui mobilisait l’ensemble de mon équipe depuis trois jours et qui surtout portait préjudice à notre client à l’aide d’une seule et unique instruction.

Et si cela m’a pris autant de temps, c’est parce que j’ai commis plusieurs erreurs au cours de cet audit.

Ce billet a commencé sa vie en tant que commentaire de ce billet de Éric concernant l’évolution de PHP, mais comme je me suis rendu compte lors de sa rédaction que j’avais en fait pas mal d’informations à fournir à ce propos, j’ai décidé de le publier sur mon propre blog dans un format plus pratique pour le lecteur.

En résumé, Éric constate comme je l’avais déjà fait par le passé que PHP est en fait le résultat d’une bataille constante entre deux camps.

En caricaturant quelque peu, il est possible de dire qu’il y a d’un côté ceux que j’appelle les traditionalistes et qui sont pour la plupart des développeurs historiques du langage qui ne participent que très peu techniquement à son développement.

Et de l’autre, il y a ceux que je nomme les progressistes et qui sont des développeurs qui participent au projet depuis moins longtemps, mais qui sont par contre très actifs techniquement.

Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, ce blog est un blog technique.

Cependant, parfois, je trouve que certains sujets sont suffisamment graves pour que je me permette un écart par rapport à cette ligne éditoriale, et je pense que c’est le cas de ce qui suit.

J’ai quatre enfants, respectivement de 7 ans, 3 ans et 6 mois au moment ou j’écris ces lignes (et non, je n’ai pas fait d’erreur).

Ma femme et moi n’avons pas attendu les récentes crises relatives à la présence de viande d’équidé dans certains plats préparés ou les divers scandales alimentaires qui surviennent régulièrement ces derniers temps pour faire attention à ce que nous leur donnons à manger.

Ainsi, nos enfants ont rarement mangé de ce que nous appelons communément les « petits pots » amoureusement concoctés par l’industrie agroalimentaire pour que nos bambins se régalent d’une nourriture saine et équilibrée à un coût raisonnable.

Hier soir, avec deux amis, nous avons discuté de l’importance donnée aux mathématiques dans le cursus scolaire dédié à l’apprentissage de l’informatique.

Car je ne sais pas si c’est encore le cas actuellement, mais il y a maintenant une bonne quinzaine d’années, être bon en mathématiques était un prérequis indispensable pour pouvoir suivre une telle formation.

D’ailleurs, j’ai blêmi très fortement lorsqu’en classe terminale, mon professeur de mathématiques m’a rendu mon seul et unique dossier de candidature à des études post-baccalauréat avec la mention :

N’a pas les capacités requises pour suivre cette formation.

Pour autant, j’ai été retenu et j’ai obtenu mon diplôme en figurant dans le top 10 de ma promotion tout en ayant des notes absolument déplorables en mathématiques théoriques.