En effet, après avoir cité de grands mots tel que PDG, fédération ou international, des grands noms tel que Vivendi, des grands nombres tels que 550 ou 15000, l'auteur termine par deux très petits nombre, 1140 et 7,52, soit respectivement le salaire mensuel et le salaire horaire proposé.

Voici donc une structure visiblement de taille respectable qui veut que ses sites web 2.0, à la pointe de la techonologies, qui évolueront et qui draineront un trafic non négligeable, soient réalisés pour tout ou partie en 6 mois, sur Paris, par un développeur payé au lance-pierre...

Cela me laisse rêveur...

Le métier de développeur web demande un large champ de compétences, et ce dernier ne cesse de s'étendre.

Un bon développeur doit en effet s'y connaître, et pas qu'un peu, en réseau, en langage de scripts, en base de données, en design, en ergonomie, en accessibilité, en sécurité, en administration système, en imagerie, et la liste est loin d'être exhaustive.

Je ne parle même pas de la veille technologique qui doit être permanente.

En comparaison, un développeur C est beaucoup plus spécialisé.

Il s'agit donc d'un métier pointu, et même un développeur junior, s'il est bon, mérite plus que le SMIC, surtout lorsque l'employeur est une structure telle que celle à l'origine de l'annonce.

Malheureusement, les recruteurs ne sont visiblement pas du même avis, puisque les offres d'emploi proposant des rémunérations de cet ordre sont légions.

Il semblerait donc bien que le développeur web soit encore plus mal percu en France que le développeur de base.

J'espère sincérement que personne ne répondra à cette annonce, histoire qu'un certain message du style les compétences se payent, passe auprès des instances concernées.