Il faut dire que ce billet a eu beaucoup de succès vu ses statistiques de fréquentation et le beau plagiat dont il a fait l’objet.

Il a donc suscité beaucoup de commentaires qui sont pour la plupart très négatifs par rapport au fond et à la forme de ce concours.

Cela étant dit, j’ai très vite compris la raison de l’appel de M. Boukris, car ce n’est pas la première fois que je reçois ce genre de coup de fil et je l’ai donc informé avant même qu’il ne m’en fasse la suggestion que je ne censurerais ni mon article ni les commentaires afférents, et que de plus, je ne lui fournirais aucune information à propos de leurs auteurs de mon plein gré.

Par contre, je lui ai indiqué qu’il disposait d’un droit de réponse et que je n’avais aucun problème pour le publier.

Sur le moment, je pense que ma réponse l’a un peu désarçonné, mais il a très rapidement repris son argumentaire pour justifier l’aspect diffamatoire de mon billet.

Après m’avoir demandé ce que voulait dire exactement l’une de mes réponses à un commentaire précis, il a continué en m’informant que Going to Digital n’était pas un cabinet de recrutement mais  un apporteur d'affaire , qu’il y avait d’autres contre-vérités dans mon article et que je devrais, comme tout bon journaliste, contacter les personnes incriminées pour avoir leur avis et vérifier mes informations avant toute publication de ce genre sur mon blog.

J’avoue qu’à partir de là, j’ai commencé à rigoler doucement, et pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, c’est mal me connaître d'espérer que je me laisserais un jour dicter ce que je publierais sur mon blog.

Et ensuite, n’en déplaise à M. Boukris et comme je lui ai indiqué au cours de notre conversation, malgré le fait que je ne sois pas un journaliste, j’ai vérifié mes informations avant de les publier, y compris le fait que Going to Digital était bien un cabinet de recrutement.

D’ailleurs, faire cette vérification m’a pris approximativement 15 secondes, vu que c’est indiqué très clairement sur leur site.

goingtorecruitment.png

Je lui ai également appris que j’aurais très bien pu publier des données potentiellement erronées au sujet de ce concours, notamment à propos de son coût financier, mais que n’ayant pu les vérifier, je ne l’ai pas fait.

Il m’a alors appris que les gens n’avaient  aucune idée du coût financier d’une telle opération de communication en terme de marketing et de merchandising

Il m’a également indiqué que Korben était bien un organisateur du concours, mais que, je cite encore,  il n’assume pas le fait d’être parrain  et qu’il disposait d’une conversation par courrier électronique pour le prouver (alors que Korben ne figure plus dans la liste des parrains du concours…).

J’ai alors répondu que Korben avait publiquement indiqué qu’il n’était pas parrain de ce concours et qu’à partir de ce moment, toute vérification supplémentaire devenait superflue à mon niveau.

M. Boukris a alors changé de registre, en me demandant pourquoi j’écrivais, je cite toujours,  ce genre de chose  alors que j’avais l’air  de quelqu’un de gentil et d’intelligent .

À la suite d’un tel compliment, j’ai essuyé une larme et je lui ai ensuite expliqué que l’un des buts de mon blog était de faire réagir les gens, que son appel était la preuve que j’avais atteint mon objectif et qu’en conséquence, je m’en réjouissais.

Malheureusement, à partir de ce point, M. Boukris a été contraint d’interrompre notre conversation, car l’un de ses collaborateurs demandait son attention, ce qui, je l’avoue, m’arrangeait puisque faire des pancakes d'une main avec un téléphone vissé sur l'oreille était plutôt délicat que de plus tout le monde m'attendait pour déjeuner.

Cependant, avant de me souhaiter une bonne journée, il m’a dit que nous avions le même objectif et qu’il me ferait donc parvenir une réponse à mon article, réponse que je ne manquerais donc pas de publier dès qu’elle me sera parvenue.