De plus, je peux pivoter plusieurs fois au cours de la phase de formalisation en fonction de mon ressenti ou du feedback que j’ai pu recevoir lorsque j’ai parlé de la façon dont je comptais m’y prendre à des tiers.

Enfin, je choisi toujours de parler de mon vécu, ce qui me permet d’être plus efficace puisque je maîtrise déjà en grande partie mon sujet.

Je pense que si je devais parler d’un sujet que je ne connais absolument pas, mon temps de préparation deviendrait complètement déraisonnable, mais je n’ai aucun moyen d’en être certain.

La création d’une conférence est en effet un processus créatif, et en tant que tel, indépendamment du sujet choisi, il est à mon avis quasiment impossible d’estimer le temps nécessaire à sa réalisation, impossible de définir une masse de travail valable pour tout le monde, et même impossible de déterminer la fin de ce processus.

Cette activité me demande beaucoup de temps, mais cela ne veut pas dire qu’il en est de même pour quelqu’un qui aura un style différent, une plus grande facilité à parler en public, un niveau d’exigence différent ou bien encore un accès à des ressources visuelles ou sonores plus pertinentes.

Je connais par exemple un conférencier qui est capable de faire une prestation très correcte avec moins de 4 h de préparation la nuit précédant sa conférence, avec pour seule source d’inspiration une bibliothèque de GIF de plusieurs gigaoctets et quelques verres d’alcool…

Par contre, je suis certain d’une chose : la préparation d’une bonne conférence demandera toujours à son auteur un minimum de travail, quelles que soient ses capacités !