Depuis des années, j'ai en permanence au moins un terminal actif, et ce n'est pas mon switch de FreeBSD à Mac OS X qui a changé mon comportement à ce niveau, bien au contraire.

C'est une habitude ancienne, qui remonte à ma formation universitaire et à ma découverte d'UNIX, et qui ne m'a jamais quitté, malgré le fait que je suis un fan des interfaces graphiques.

La ligne de commande est en effet dans la majorité des cas un outil bien plus efficace qu'une interface graphique pour les tâches courantes.

De plus, c'est bien souvent le seul moyen permettant d'accéder aux arcanes du système d'exploitation, afin de modifier son comportement, l'optimiser ou le corriger.

L'utilisation de la ligne de commande permet également de comprendre le fonctionnement du système, car elle oblige son utilisateur à lire la documentation et à comprendre ce qu'il fait, car il n'y a aucune couche intermédiaire, telle que l'interface graphique, entre lui et la machine.

Enfin, le terminal est très utile pour le développement en PHP, et ce n'est pas certainement pas l'ajout d'un serveur HTTP en ligne de commande dans PHP 5.4 et les améliorations apportées à sa console qui me fera abandonner cette habitude.

Cependant, la ligne de commande peut être rébarbative, notamment si l'interface qui permet de communiquer avec le système d'exploitation dans le cadre d'un terminal, aka le shell, n'est pas correctement configuré.

Or, l'interface de commandes par défaut de Mac OS X, aka bash, est plutôt frustre dans sa version de base, notamment en ce qui concerne la complétion des commandes via la touche ⇥.