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Comme annoncé précédemment, trois ans après la première, je commence aujourd’hui la publication d’une seconde série d’interviews à propos de l’avenir de PHP, et comme prévu, je la débute avec une interview d’Éric.

Et hasard du calendrier, cet avenir suscite une nouvelle fois des interrogations aussi bien parmi ses développeurs que ses utilisateurs.

En effet, au cours de la semaine dernière, Anthony Ferrara a quitté internals@, la liste de diffusion des développeurs de PHP.

Et dans la foulée, il a expliqué les raisons de son départ dans un billet qui fait depuis polémique, même si de mon point de vue il n'y a pas de raisons puisqu’il n’apporte aucune information nouvelle et ne propose aucune solution concrète.

Or, il se trouve qu’Éric est un switcheur, c’est-à-dire un utilisateur de PHP qui, pour tout un tas de raison, a progressivement abandonné ce langage au profit d’un ou plusieurs autres plus adaptés à sa sensibilité et à sa façon de travailler.

De plus, c’est une référence historique dans la communauté PHP française, puisqu’en plus d’avoir des compétences unanimement reconnues dans ce langage et d'autres domaines, il est coauteur du livre PHP 5 avancé.

Dans le contexte actuel, son interview prend donc une connotation toute particulière, et je le remercie donc d’autant plus d’avoir accepté une nouvelle fois de répondre à mes questions.

Les fonctions anonymes apparues avec la version 5.3 de PHP sont des outils très puissants qui permettent de faire des choses complexes très simplement.

Pour autant, leur implémentation dans PHP 5.3 avait un inconvénient majeur.

En effet, une fonction anonyme est pour le Zend Engine une instance de la classe \closure.

En conséquence, un appel à $this dans une fonction anonyme revenait avec PHP 5.3 à faire appel à l’instance de la classe \closure correspondant à la fonction, et cela même si cette dernière était déclarée dans une méthode de classe.