Il faut que tu travailles bien à l’école pour réussir dans la vie.

Il faut que tu travailles bien et beaucoup pour réussir ta carrière.

Il faut que tu aies une Rolex à ton poignet avant 50 ans pour réussir ta vie.

Il faut… pour réussir…

Je pense que nous avons tous entendu cette ritournelle à minima une fois dans notre vie, même si parfois, elle est exprimée de manière presque subliminale.

Pendant longtemps, je me suis interrogé sur la signification de ce « réussir » que nos parents, les politiques et la société nous servent à toutes les sauces sous une forme ou sous une autre.

En effet, je ne me sentais pas à l’aise avec la définition implicite qui émane de tous ces leitmotivs récurrents qui semblent systématiquement attacher à la notion de réussite l’argent, le travail et le matérialisme.

Et puis, au détour d’un film, j’ai eu « ma » définition de la réussite, celle qui correspond à mes valeurs, qui est en accord avec mes convictions et avec laquelle je suis parfaitement en phase :

Réussir, ce n’est pas toujours ce qu’on croit.

Ce n’est pas devenir célèbre, ni riche ou encore puissant.

Réussir, c’est sortir de son lit le matin et être heureux de ce que l’on va faire durant la journée, si heureux qu’on a l’impression de s’envoler.

C’est travailler avec des gens qu’on aime.

Réussir, c’est être en contact avec le monde, et communiquer sa passion.

C’est trouver une façon de rassembler des gens qui n’ont peut-être rien d’autre en commun qu’un rêve.

C’est se coucher le soir en se disant qu’on a fait du mieux qu’on a pu.

Réussir, c’est connaître la joie, la liberté et l’amitié.

Je dirais que réussir, c’est aimer.

Et si je me base sur cette définition, aujourd’hui, je n’ai pas réussi, et malheureusement à plus d’un titre.

Il est donc plus que temps que je fasse en sorte d’y parvenir !