Sauf qu’aujourd’hui, entre ma vie de famille, ma vie professionnelle et les transports, je n’ai plus de temps libre pour réaliser mes idées.

Et des idées, pour mon malheur, j’en ai à la pelle et j’ai donc autant de regrets puisque je ne peux que difficilement les mener à terme, ou bien alors trop lentement à mes yeux.

Si vous me lisez aujourd’hui alors que vous êtes à l’université et que vous avez du temps libre pour d’autres choses que vos études, comme faire la fête, je me permets donc de vous donner un conseil, au risque de passer pour un vieux con : si vous avez une idée, si vous y croyez, profitez dès maintenant de la vie différemment et utilisez ce temps pour créer plutôt que dans des activités sans valeur ajoutée significative, car plus tard, vous aurez certainement des contraintes bien plus fortes que celles que vous avez actuellement et vous serez contraints de revoir vos ambitions significativement à la baisse.

Attention, je ne renie nullement l’intérêt d’une vie étudiante joyeuse et délurée et je ne prône aucunement le fait de devenir à contrario un moine retiré dans un monastère perdu d’une région du monde inhospitalière sans présence féminine pour travailler comme un forcené afin de produire quelque chose, quoique cela puisse être.

Je pense juste que pour l’étudiant qui a un rêve, une envie, une idée, une ambition et qui disposerait du temps nécessaire à sa concrétisation s’il le voulait, il est pertinent de sacrifier une partie de ses loisirs pour y travailler puisque par la suite, les possibilités de le faire seront de plus en plus rares, car les contraintes seront dans le futur de plus en plus nombreuses.