Tout d'abord, nous l'avions déjà expérimenté juste avant la rédaction de mon billet, et le retour avait été positif.

Ensuite, elle est très simple à mettre en œuvre, puisque nous disposons tous d'un chronomètre ou d'un compte-à-rebour, sous une forme ou sous une autre.

Enfin, c'est un indicateur visuel et il suffit donc à n'importe quel participant à la réunion de le regarder pour savoir à quoi s'en tenir.

Il ne restait donc plus qu'à définir la durée ad hoc.

Trop courte, la réunion n'aurait pas été efficace.

Trop longue, mon problème initial n'aurait pas été résolu.

Du coup, j'ai décidé arbitrairement de fixer la durée de la réunion à 10 minutes, soit une moyenne de 2 minutes par personnes, et de m'y tenir quoiqu'il se passe puisque c'était la durée que je ne voulais pas dépasser.

J'avoue avoir eu un peur de perdre de l'information à cause de cette politique dans le cas ou j'aurais été obligé d'écourter la réunion.

Cependant, mes craintes étaient infondées car chaque membre de l'équipe s'est apparemment trouvé responsabilisé, à la fois pour respecter et faire respecter la durée de la réunion, et du coup, je n'ai jamais eu besoin de mettre fin à la réunion avant que chacun ait eu la possibilité de s'exprimer.

Il arrive même régulièrement que ce soit l'un des membres de l'équipe qui coupe court à une discussion qui s'éternise à ma place, afin que nous puissions rester dans les clous.

Cela fait donc maintenant une dizaine de jour que nous appliquons avec succès cette politique, et je pense entamer prochainement le sevrage en arrêtant d'utiliser le chronomètre, en espérant que l'équipe continuera à être aussi disciplinée.

Au final, je ne fais qu'appliquer l'une des techniques de base de l'agilité, à savoir le timeboxing.