Sur twitter, je me suis défini comme un couteau suisse du développement web.

En effet, en terme de développement, Je suis capable d'intervenir aussi bien au niveau du client, aka front-office, qu'au niveau du serveur, aka back-office.

De plus, je suis également capable d'intervenir sur les couches inférieures, aussi bien au niveau du système d'exploitation et des services associés que de l’infrastructure matériel et réseau.

Évidement, mon niveau de compétence varie en fonction des différents domaines, mais j'ai cependant une vision suffisante de l'ensemble des strates composants un service web de qualité professionnelle pour être en mesure de répondre de manière intelligente à la plupart des problématiques que j'ai été amené à rencontrer en dix ans de carrière professionnelle.

De plus, comme je fais une veille technologique relativement active, j'ai en général des notions générales suffisantes sur les domaines qui ne sont pas les miens pour pouvoir comprendre et intégrer rapidement des problématiques ne relevant pas de mon domaine d'expertise.

Je suis donc tout à fait à même de tenir le rôle d'architecte logiciel, voir même celui d'architecte d'application.

Parallèlement, j'ai une expérience significative en gestion de projet dans le sens old-school du terme.

En conséquence, je sais faire l'analyse fonctionnelle d'un projet, en rédiger le cahier des charges, estimer le temps nécessaire pour sa réalisation, en suivre le développement, en assurer sa recette et sa mise en production, ainsi que sa maintenance, le tout évidement sans oublier la rédaction de la documentation et le rôle de facilitateur que doit avoir un chef de projet pour son équipe de développement.

Cependant, depuis maintenant presque cinq ans, je cherche à me dégager de cette façon de faire au profit des méthodes agiles qui sont de mon point de vue plus efficaces, à la fois pour moi et pour le client.

De plus, j'ai dès le début de ma carrière professionnelle en relation avec le client, et la création de ma société en 2005 a encore renforcé mes compétences dans ce domaine, même si le rôle de commercial n'est pas vraiment celui que je préfère.

J'ai également de bonnes connaissances en ergonomie et en infographie, puisque cette dernière est l'une de mes passions de jeunesse et que je pense que l'une ne va pas sans l'autre dans le cadre du développement web.

Enfin, je suis un communicant, et cela via différents médias, comme ce blog ou bien les conférences que je suis amené à donner ou les articles que j'écris.

Au final, je suis donc très transverse car efficace sur un grand nombre de domaines, puisque je suis à la fois développeur, administrateur système, architecte logiciel, chef de projet, commercial, ergonome, infographiste, et que je suis capable de formaliser mes idées et de les défendre.

Je suis donc relativement difficile à ranger dans une case, mais par contre, je suis souvent considéré comme un référant technique.

Le tableau de mes compétences étant maintenant terminé, il est temps d'aborder les motivations qui me poussent à les acquérir et à les mettre en œuvre.

Si j'ai étoffé mes capacités techniques au cours des années, c'est pour deux raisons : l'amour du travail bien fait et le challenge technique.

Mon amour du travail bien fait implique que quelque soit ce que j'ai à faire, je veux le réaliser efficacement, correctement et précisément, de la manière la plus fiable et la plus simple possible, en respectant les règles de l'Art.

Or, il faut pour cela avoir une connaissance relativement précise de toutes les pièces du puzzle qu'il faut assembler pour parvenir à faire le travail demandé, d’où mon panel de compétences, mon intérêt pour les méthodes agiles et ma veille technologique permanente, qui sont autant d'outils qui me permette d'atteindre cet objectif.

Cet amour du travail bien fait a également d'autres conséquences, beaucoup plus humaine.

Je suis ainsi extrêmement exigeant, aussi bien avec moi-même qu'avec les autres, et j'applique au quotidien trois règles avec lesquelles j'accepte difficilement de transiger et que j'applique à tous les niveaux de mon travail :

  1. Je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis (© Christophe Prévotaux).
  2. Si je fais quelque chose, je le fais jusqu'au bout, ou bien je ne le fais pas (© Yoda).
  3. Tout doit être fait de la manière la plus simple possible, mais pas de manière simpliste (© Albert Einstein).

Grâce à l'application de ces trois règles, j'espère être considéré, aussi bien par mes collègues que par les clients, comme une personne de confiance compétente et qui prend ses responsabilités.

Le challenge technique est l'autre raison qui me pousse à élargir et à approfondir mes compétences techniques.

Pour dire la vérité, écrire du code pour écrire du code m'intéresse assez peu, puisque ce dernier est pour moi un moyen et non une fin.

Ce qui m'intéresse et me motive réellement, c'est de parvenir à trouver une solution à un problème, de la concevoir et la mettre en œuvre, de la manière la plus élégante possible.

Et pour parvenir à cela, il faut avoir des compétences larges et complètes, afin d'avoir une vision différente, de penser autrement, en mettant en relation des notions, des outils, qui à première vue n'ont rien à faire ensemble mais qui pourtant, associés ou utilisés de la manière ad hoc, permettent d'obtenir le résultat demandé.

Cet intérêt pour la résolution des problèmes est d'ailleurs certainement l'une des raisons pour laquelle je ne me suis jamais spécialisé dans la mise en œuvre d'un CMS ou d'un framework : je trouve beaucoup plus intéressant et passionnant de les concevoir que de les utiliser !

Vous avez maintenant une représentation que je pense assez fidèle de celui que je suis professionnellement.

À vous maintenant de me dire si le titre de couteau suisse du développement web que je me suis donné est effectivement mérité !